La chevelure et la coiffure en général est très importante pour la femme noire, elle est le premier apparat de sa beauté. Les rites autour de la coiffure afro qui remontent à la nuit des temps, sont là pour l’illustrer.
© Okhai Ojeikere
Selon certains historiens, il semblerait que les premières traces de coiffure africaine remonterait à l’Homosapiens, de même, certaines momies auraient été retrouvées tressées, et l’on aurait également trouvé des peignes afro dans des tombeaux égyptiens prouvant que contrairement aux nombreuses représentations, nos ancêtres n’avaient pas les cheveux raides. La preuve de l’existence du cheveu crépu serait donc établie.
Il semblerait que le tressage remonte au temps des égyptiens et concernait aussi bien les hommes que les femmes pour des raisons de commodités.
L’explication serait d’ordre génétique : en fait les cheveux crépus constituaient une protection physique aux agressions extérieures et climatiques grâce à une hydrométrie particulière liée à leurs formes hélicoïdales.cosmétique afro, cosmétique afro et naturel, beauté afro
En Afrique, dans certaines communautés des rites autour de la coiffure jalonnent les différentes étapes de la vie et ont une signification particulière, on observe de nombreuses coiffes représentant la naissance, l’initiation, le mariage et le deuil.
De nos jours, les voyages, les métissages et l’ouverture au monde favorise une étendue de la coiffure africaine et on a pu observer l’adoption de certaines de ces coiffures en dépit des origines. Parallèlement, venant d’outre manche, la marche du retour au naturel semble enclenchée, d’abord observée dans le monde du show business, même si le phénomène est encore marginal, on a pu observer une renaissance de l’Afro, ceux qui le porte, le revendique…
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